j'ai choisi pour la période révolutionnaire de vous mettre en parallèle, ce qui se passe à Paris, face à ce que vit le curé dans notre commune. Certes il y a eu rédaction des cahiers de doléances, mais la vie s'écoule paisiblement sans que rien ne change trop dans notre petite vallée de l'Ousse.
24 janvier : lettre de convocation des États généraux, règlement qui ouvre la campagne électorale
Les États généraux de 1789 sont les états généraux du royaume de France qui furent convoqués par le roi de France et de Navarre, Louis XVI, le .
Les Parisiens craignent un coup de force et que soient bloqués les convois de blé. Des émeutes éclatent début juillet aux barrières d’octroi
En France, la commune est une collectivité territoriale, consistant en un territoire administré par une municipalité, formée par un conseil municipal, le maire ainsi que, le cas échéant, un ou plusieurs adjoints. Elle constitue l'échelon de base des divisions administratives du territoire français. )
Événements
Événements
.Juin
21 septembre : Code pénal Le premier édicté par la Revolution qui sera remplacé par le code Napoléon en 1810
1er octobre : ouverture de l'Assemblée législative et première réunion
9 et 11 octobre : émeutes dirigées contre les prêtres réfractaires à Paris
novembre
Si vous l'avez remarqué, rien dans l'écrit du prêtre ne signale s'il a prêté serment à la loi , au Roi et au peuple . C'est vraisemblable car sinon il aurait du se cacher. N'oublions pas non plus que la guillotine s'est déplacée à Tarbes dans ces périodes là.
( 1738- 1814) JOSEPH IGNACE GUILLOTIN
le but du docteur GUILLOTIN en proposant cette machine était d'humaniser l'exécution des Hautes Œuvres et de rendre les mises à mort de criminels moins barbares et d'écourter autant que possible leur souffrance. En effet, jusqu'au milieu du XVIIIe siècle la décapitation au sabre était réservée aux nobles et aux gens de qualité, le voleur de grand chemin était roué en place publique, le régicide et le criminel d'état étaient écartelés, le faux-monnayeur était bouilli vif dans un chaudron, l'hérétique était brûlé, le domestique voleur était pendu. Le 25 mars 1792 Louis XVI signe la loi faisant adopter la machine à trancher la tête des condamnés.
Malheureusement, on ne retint de lui que cette machine de mort mais Le 7 frimaire an III (27 novembre 1794), le chimiste Antoine-François de Fourcroy, successeur de Marat comme député et membre du Comité d'instruction publique de la Convention, lira à la tribune un rapport portant réorganisation de l'enseignement de la médecine (le rapport reprenait un grand nombre des propositions de Guillotin). Une partie de la loi du 10 mars 1803 transformera les propositions de Guillotin en réformes, réformes sur lesquelles vit en grande partie la médecine aujourd'hui. Guillotin poursuit ses recherches en médecine. Il fut un des plus importants membres du Comité central de Vaccine ainsi que de la Société pour l'extinction de la petite vérole et s'attache, dès 1799, à propager la pratique de la vaccination contre la variole dont il est un des plus ardents propagandistes français avec Pinel. Guillotin obtient de Joséphine de Beauharnais, une entrevue avec Bonaparte le 23 octobre 1803, qu'il tente de convaincre du bienfait de la vaccination contre la petite vérole. L'année 1804, année du sacre, Guillotin fait une démarche auprès du Saint-Père, car le Comité se heurte à l'hostilité grandissante du clergé, qui voit sa cause dans l'origine "anglo-anglicane" du vaccin. Pie VII répond qu'il approuve les généreux travaux des membres du Comité de vaccine et promet d'intéresser la Chrétienté à une aussi belle découverte.
Au mois de mai 1805, Guillotin reçoit le soutien de Parmentier, qui impose jusqu'en 1813, l'obligation de la vaccination contre la variole autant chez les civils que chez les soldats de la Grande Armée. Le docteur Larrey se montre très dévoué dans l'innoculation des soldats de l'Empereur. Napoléon fait vacciner son fils le roi de Rome le 11 mai 1811. Il rencontre son plus grand succès sous le Consulat en faisant diffuser dans l'Europe entière la vaccination contre la variole. en 1803, il parvient à faire voter une loi sur l'exercice de la médecine. Pour "réparer l'état de sûreté publique compromise depuis 1789", Guillotin fonde la toute première Académie de médecine de France, chargée de poursuivre les travaux de la Société royale de médecine et d'éclairer la science sur toutes les questions d'hygiène publique. Avec des confrères parisiens réunis le 27 septembre 1804, ils fondent l'Académie de médecine de Paris.
cet homme paradoxal fera dire à Hugo : "Il y a des hommes malheureux. Christophe Colomb ne peut attacher son nom à sa découverte; Guillotin ne peut détacher le sien de son invention".