Le premier village de Lamarquer s'implanta près de la forêt de Mourle , là où se trouve la chapelle de Piétat que l'on gagne par le boulodrome. Le village de Lamarque compta jusqu'à 17 feux en
1429 [ on comptait à l'époque, le nombre de cheminées, et pour une cheminée on comptait une base de 5 personnes ] soit 85 habitants. Les habitants saufs, se seraient jurés de venir en pèlerinage
remercier la vierge de les avoir protégés. Depuis ce pèlerinage perdure et s'y est greffée la fête des moissons pour garantir de bonnes récoltes. Chaque année on y vient à pied, en voiture , on y
assiste à une messe où le prêtre bénit des épis de blé , le pain, et les croix en bois que l'on plante dans le jardin pour qu'il soit fertile . A la fin , la famille Buzy qui protège le
sanctuaire , située sur ses terres, offre l'apéritif aux Lamarquais. Chacun ayant amené des victuailles on y partage un repas très convivial et je me suis laissé dire que certains ne résistaient
pas à une bonne sieste réparatrice. On ramène chez soi une ou plusieurs croix, des épis bénis, des morceaux de pain bénis
la chapelle garde la place du 1° village de Lamarque
La messe en la chapelle de Piétat
Au cours du mois de mai, les fidèles de la paroisse de l'ensemble paroissial de la vallée de l'Ousse ont pris l'habitude, depuis plusieurs décennies, de se
réunir à la chapelle de Piétat, perdue au milieu des champs et des cultures. Autrefois, on s'y rendait en procession depuis le centre du village. Certains, de nos jours, se déplacent encore à
pied vers cet endroit verdoyant où a lieu la messe des agriculteurs et de tous ceux qui travaillent la terre : arboriculteurs, jardiniers occasionnels, éleveurs, forestiers, etc. Cette année,
ce petit pèlerinage aura lieu le dimanche 21 mai, à 11 heures. Le prêtre bénit la campagne, les futures récoltes ; vient ensuite l'office religieux dans la petite chapelle (ce sera aussi la
messe des familles). Il est suivi d'un apéritif offert par Henri Buzy, le propriétaire des lieux (la chapelle est en effet construite sur ses terres) et d'un repas partagé autour de la
chapelle, chacun apportant assiette, verre et couverts, et aussi ses victuailles mises en commun, sauf la viande qui sera fournie par un éleveur : grillades (agneau et saucisses). Si le temps
menace ou s'il pleut, le repas sera pris à la maison paroissiale.
La Dépêche du Midi
Dépêche du Midi
La messe des agriculteurs à la chapelle de Piétat
Au cours du mois de mai, les fidèles de la paroisse de l'ensemble paroissial de la vallée de l'Ousse ont pris l'habitude, depuis plusieurs décennies, de se
réunir à la chapelle de Piétat, perdue au milieu des champs et des cultures. Autrefois, on s'y rendait en procession, depuis le centre du village. Certains, de nos jours, se déplacent encore
à pied vers cet endroit verdoyant où a lieu la messe des agriculteurs et de tous ceux qui travaillent la terre : arboriculteurs, jardiniers occasionnels, éleveurs, forestiers… Cette année, ce
petit pèlerinage aura lieu le dimanche 13 mai, à 11 heures. Le prêtre bénit la campagne, les futures récoltes ; vient ensuite l'office religieux dans la petite chapelle (ce sera aussi la
messe des familles). Il est suivi d'un apéritif offert par Henri Buzy, le propriétaire des lieux (la chapelle est en effet construite sur ses terres) et d'un repas partagé autour de la
chapelle, chacun apportant assiette, verre, couverts et aussi ses victuailles mises en commun, sauf la viande qui sera fournie par un éleveur. Si le temps menace ou s'il pleut, le repas sera
pris à la Maison paroissiale.
reconstitution d'un village au moyen Age
le raid du prince noir
Édouard de Woodstock, dit le Prince noir (1330, Woodstock - 1376, Westminster),
prince de Galles, comte de Chester, duc de Cornouailles et prince d’Aquitaine, était le fils aîné d’Édouard III d’Angleterre et de Philippa de Hainaut.
De son vivant, on l’appelait tout simplement le
« prince », le prince de Galles, entre 1362 et 1372 le prince d’Aquitaine. On le connaissait également en le dénommant selon son lieu de naissance : Édouard de
Woodstock.Son surnom serait dû à la couleur de son armure, mais il n’était pas utilisé par
ses contemporains.
Né à Woodstock (près d’Oxford) le 15 juin 1330, fils aîné de d’Edouard III et de
Philippa de Hainaut. Dans son enfance, Edouard de Woodstock aime jouer à la balle, aux jeux d’argent, la chasse au faucon, les récitats de menestrels, distractions communes de l’aristocratie de
l’époque. Ses précepteurs furent Walter Burley et le chevalier de Hainaut Walter Mauny. A huit ans alors que son père part pour la Flandre afin de contracter des alliances contre la France, il
est nommé "gardien du royaume". Il a été choyé par Édouard III, ne négligeant ni son éducation ni son instruction de prince. Son père le fait chevalier le 12 juillet 1345. Déja habitué aux
tournois, il débarque le 11 juillet 1346 à la Hague, ravage la Normandie aux cotés de son père et connut sa première grande bataille à Crécy en 1346, où il assume le commandemant de l’aile droite
de l’armée anglaise à l’aide de l’aussi jeune Comte de Warwick. Une chronique de l’époque veut que le jeune Prince ait failli perdre la vie ce jour là : désarconné par un chevalier Français,
c’est son porte étendard qui aurait eu la présence d’esprit de le dissimuler sous la bannière au dragon rouge du prince de Galles et qui aurait repoussé nombre d’assaillants. La nuit tombée, il
aurait commandé l’execution de tous les soldats Francais blessés et incapables de payer rançon, et au matin, un massacre plus grand encore quand les milices urbaines Françaises vinrent en renfort
mais trop tard. L’esprit de la chevalerie n’a pas été respecté par le prince qui en eut grand honte devant son père, c’est après cette bataille qu’il aurait pris l’habitude de porter une armure
noire.
A la suite d’une révolte sévèrement matée dans son comté de Chester, il fut nommé
lieutenant de Gascogne. Mandaté par son père, il arriva à Bordeaux le 20 septembre 1355 en pleine guerre de Cent Ans pour protéger les possessions anglo-gasconnes contre les Français. Deux
semaines plus tard, il mena une campagne à travers le Sud-Ouest, maraudant à travers les comtés de Juillac, d’Armagnac et d’Astarac, commettant de grands massacres aux environs de Toulouse,
martyrisant femmes et enfants à Montgiscard, mettant à sac Carcassonne et Narbonne. Il ne semblait pas souhaiter soumettre les terres conquises à la couronne anglaise mais cherchait plutôt à les
piller et à en retirer des richesses. Il détruisit Castelnaudary le 31 octobre 1355. Le jour de Noël, il avait regagné Bordeaux d’où il écrivit à son père pour l’informer de son succès.
malchance pour nous, Lamarque était sur son parcours. Alors les habitants se sont rapprochés de Pontacq qui avait des remparts et pendant longtemps Lamarque s'est appelé Lamarque près Béarn